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Du bio a la cantine !

 

En partenariat avec Agir pour l'Environnement et la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique), la FCPE se mobilise pour encourager les élus des collectivités territoriales à introduire des produits bio et locaux dans les cantines. Un défi majeur de santé publique !

 

A en croire certains, restauration collective et produits bios ne peuvent pas faire bon ménage. Trop cher, trop compliqué logistiquement, les arguments pour organiser la résistance ne manquent pas. Pourtant, 88% des parents souhaitent aujourd’hui plus d’aliments issus de l’agriculture biologique dans les cantines selon un sondage CSA de 2015. Et en octobre dernier, face au débat qui a agité les parlementaires pour savoir s’il faut ou non fixer un seuil de 20 % de produits bio d’ici à 2020 en restauration collective, la pétition lancée par Agir pour l’environnement, et soutenue par la FCPE, a recueilli plus de 200 000 signatures.

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Une question de justice sociale
Les initiatives menées ici et là sur le territoire se multiplient et font germer l’idée que le bio à l’école est l’avenir ! « C’est d’abord une question de justice sociale et de santé, insiste Mathias Chaplain, coordinateur de la campagne « Des cantines bio, j’en veux ». Assurer l’égal accès des enfants à une nourriture saine et de haute qualité gustative et nutritionnelle devrait être une priorité ».

 

 

 


Pour accélérer le mouvement, une nouvelle pétition sera lancée sur la plateforme www.macantine.bio, l’idée étant de faire tomber les principales idées reçues qui circulent depuis trop longtemps. Exemple : il ne sera pas nécessaire d’importer, car pour produire en quantités suffisantes, il suffirait de 400 000 hectares de terres agricoles supplémentaires en bio, sur les 29 millions que compte la France.
Pour agir, quelques clics suffisent : se connecter à la plateforme en ligne ; renseigner le niveau scolaire de son enfant et son code postal ; envoyer. Un mail sera automatiquement adressé aux maires, présidents de département et de région ! Enfin, n'hésitez pas à diffuser la plaquette « Des cantines bio, j’en veux ! ».

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Pourquoi cette campagne ?

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  • 76 % des Français sont favorables à l’introduction d’aliments bios, locaux et de saison en restauration collective publique (sondage IFOP 2016).

 

  • 88 % des parents voudraient que leurs enfants se voient proposer du bio à l’école (sondage CSA 2015)

 

Le bio ne cesse de progresser représentant aujourd’hui près de 6 % des terres agricoles et chaque jour près de 21 agriculteurs s’installent en bio en France.

Et pourtant, malgré les promesses des gouvernements successifs, la part du bio en restauration collective représente moins de 3% des achats alimentaires et le bio reste encore trop peu soutenu par les pouvoirs publics.

 

Pour préserver notre environnement, notre santé et nos enfants, il est urgent d’agir !

 

En effet, le modèle agricole dominant productiviste et intensif est désastreux.

 

Pour l’environnement : La France reste le 1er utilisateur de pesticides en Europe et la qualité des eaux et des écosystèmes ne cesse de se détériorer.

 

Pour la santé : Les pesticides posent un problème de santé publique majeur avec notamment le risque de développer des maladies graves tels que Parkinson ou Alzheimer ou encore des cancers et leucémies pour les personnes les plus exposées et les plus fragiles.

 

Pour l’emploi en milieu rural : 200 fermes disparaissent chaque semaine en France !

 

Pour amorcer la transition agricole : La restauration collective constitue un levier d’action efficace et concret. Les élus locaux : maires, conseillers départementaux et conseillers régionaux peuvent donner la priorité dans les établissements scolaires dont ils ont la charge à une alimentation bio, locale et de saison.

 

Halte aux idées reçues !

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Le bio c’est plus cher : faux

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Le prix constituerait souvent un frein mais les exemples d’introduction de bio à coût équivalent sont nombreux. Cela peut passer notamment par un travail de réduction du gaspillage alimentaire et des emballages et par une diminution des protéines d’origine animale.

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Le bio c’est meilleur pour la santé : VRAI

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Les rapports scientifiques prouvant la dangerosité des pesticides s’accumulent (cancers, leucémies,…). A ce jour seule la filière bio garantit aux consommateurs et notamment aux enfants une alimentation de qualité exempte de pesticides.

 

S’approvisionner auprès de petits producteurs locaux, c’est compliqué : FAUX

 

Les producteurs bio ont structuré dans chaque région des filières d’approvisionnement professionnelles pour la restauration collective et attendent les commandes de pied ferme !

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Bio et local, c’est meilleur pour l’emploi et l’environnement : VRAI

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Une exploitation bio crée près de 60 % d’emploi en plus qu’une exploitation conventionnelle. Favoriser le local, c’est moins de transport routier, un des principaux responsables du changement climatique.

 

Si toutes les cantines passent au bio, on sera obligé d’importer : FAUX

 

Si toutes les cantines françaises introduisaient 20% de bio, cela nécessiterait moins de 400 000 hectares de terres à comparer aux 1,5 millions d’hectares en bio et aux 29 millions d’hectares de terres agricoles en France.

 

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